Enfin de la clarté ! – Aide à l'exécution pour la pêche à la ligne
02 | 02 | 2015 SchweizText: nvb 720027
02 | 02 | 2015 Schweiz
Text: nvb 7 20027

Enfin de la clarté ! – Aide à l'exécution pour la pêche à la ligne

Depuis l'entrée en vigueur de l'ordonnance révisée sur la protection des animaux en 2008, une grande incertitude régnait chez de nombreux pêcheurs en ce qui concerne la manipulation des poissons capturés. L'"Aide à l'exécution pour la pêche à la ligne" publiée par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) vise à dissiper cette confusion. Le pêcheur y est heureusement reconnu comme étant capable de prendre des décisions et conscient de ses responsabilités. S'il s'y tient, il se comporte de manière conforme à la loi, au sens de la loi fédérale.


Les organes de surveillance que sont la Conférence des administrateurs de la chasse et de la pêche (CACP), l'Association suisse des gardes-pêche (ASGP) et la Fédération suisse de pêche (FSP) ont constaté des difficultés récurrentes dans l'application des thèmes "tuer des poissons" et "relâcher des poissons". C'est pourquoi un entretien avec l'OFAG a été demandé. Le document qui a ensuite été rédigé en premier lieu pour les autorités de surveillance a été élaboré par un groupe de travail et concrétise les notions juridiques peu claires des lois et des ordonnances.


L'aide à l'exécution apporte des clarifications

L'aide à l'exécution traite de deux points qui ont régulièrement fait l'objet de discussions, y compris chez les pêcheurs. On partait du principe que chaque poisson devait être tué par saignée. Par ailleurs, la rumeur selon laquelle il fallait tuer tout poisson de grande taille était tenace. Ces deux points ont été clarifiés dans la présente aide à l'exécution.

La situation est désormais claire en ce qui concerne la mise à mort des poissons. Les poissons d'une taille inférieure à 22 cm peuvent être tués par un coup de tête ou une combinaison de coup de tête et de rupture de la nuque, sans saignée ultérieure. Si l'on renonce à la saignée, il n'est toutefois pas certain que la mort survienne rapidement. Si la mort n'est pas immédiate, la méthode de mise à mort choisie doit être répétée. Le pêcheur doit s'assurer que le poisson est effectivement mort. Dans tous les cas, les poissons d'une longueur corporelle supérieure à 22 cm doivent être immédiatement saignés ou éviscérés après l'étourdissement.


Le pêcheur décide

L'incertitude était particulièrement grande en ce qui concerne la remise à l'eau des poissons. L'opinion erronée selon laquelle tout poisson massif doit être prélevé a souvent été appliquée de manière conséquente. L'aide à l'exécution clarifie désormais les circonstances dans lesquelles un poisson capturé dépassant la taille minimale peut être remis à l'eau.

Il est interdit de pêcher avec l'intention de relâcher les poissons capturés (interdiction C&R). L'OFEV et l'OFAG précisent toutefois qu'en principe, chaque poisson survivant a une importance écologique pour sa population. Tout poisson massif et capable de survivre après sa capture peut donc être relâché, pour autant que cela repose sur une décision individuelle du pêcheur pour chaque poisson. Il s'agit toujours d'une décision individuelle, prise au cas par cas par le pêcheur. Cela vaut également pour les espèces non indigènes comme la truite arc-en-ciel, le namaycush, l'omble de fontaine et le sandre ! Il est interdit de remettre à l'eau des espèces telles que la perche soleil, la perche à truite et la perche noire, car leur présence est considérée comme une modification indésirable de la faune.


Restrictions

Aucune raison écologique ne peut être invoquée si le poisson a été tellement endommagé lors de la capture qu'il ne peut pas survivre (p. ex. branchies saignantes, poissons pêchés à grande profondeur, épuisement excessif dû à un long combat, etc.) Les poissons massifs qui ont été introduits spécialement pour la pêche à la ligne et qui n'ont aucune possibilité de se reproduire dans le cours d'eau concerné doivent également être prélevés (p. ex. la truite arc-en-ciel dans les lacs à truites et les lacs de montagne).

La remise à l'eau doit toujours avoir lieu immédiatement après la capture, avec le plus grand soin possible. Les manipulations contraignantes telles que la mesure, le pesage et la photographie doivent être réduites au minimum indispensable. On part du principe que le pêcheur est de bonne foi lorsqu'il évalue et manipule les poissons et qu'il assume sa propre responsabilité en matière de respect des poissons.

 

 

Tuer le poisson

Plus petit que 22 cm : coup de tête ou combinaison d'un premier coup de tête et d'un deuxième coup de cou. Si la mort n'intervient pas immédiatement, la méthode de mise à mort choisie doit être répétée.

Plus de 22 cm : étourdir le poisson avec un coup de tête et le tuer immédiatement après en l'éviscérant ou en le vidant de son sang (coupe des branchies).


Remettre le poisson à l'eau

Conditions à remplir pour pouvoir remettre un poisson à l'eau :

Important : il est en principe interdit de pêcher avec l'intention de remettre le poisson à l'eau.  Le pêcheur peut toutefois décider individuellement de remettre à l'eau un poisson capable de survivre, pour autant que toutes ces conditions soient remplies !

  • Le poisson capturé n'appartient pas à une espèce dont la présence est considérée comme une modification indésirable de la faune. (carpe herbivore, perche soleil, perche à truite, black-bass, etc.)
  • Le poisson capturé n'a pas été introduit comme poisson de mesure spécialement pour la pêche à la ligne dans le cours d'eau (p. ex. lacs à truites).
  • Le poisson capturé est jugé apte à la survie (pas de blessures importantes aux branchies, pas de poissons provenant de grandes profondeurs et pas d'épuisement excessif dû à un long combat).


Déroulement

En principe : il devrait s'écouler le moins de temps possible entre l'accrochage du poisson et sa remise à l'eau. Le poisson ne devrait pas être touché du tout ou seulement avec les mains mouillées.

  1. Placer immédiatement l'hameçon (si possible sans ardillon) - ne pas le laisser avaler.

  2. Réduire au maximum le temps de combat (utiliser un matériel de pêche adapté et un feeder avec une épuisette douce, p. ex. caoutchoutée).

  3. Laisser le poisson sous l'eau (même dans le feeder) afin qu'il puisse respirer.

  4. Vérifier les conditions de remise à l'eau (espèce de poisson, capacité de survie).

  5. Si les conditions sont réunies, libérer l'hameçon avec précaution.

  6. Remettre le poisson à l'eau dans une eau calme. Le soutenir si nécessaire avec les mains jusqu'à ce qu'il s'éloigne de lui-même.

 

7 Commentaires


Emil Moos

01 | 05 | 2021

Ich bedanke mich dafür , dass dem Fischer die Kompetenz zugesprochen wird im entscheidenden Moment zu beurteilen was mit dem Fisch geschehen soll. Die Ausführungen sind absolut verständlich und bringen die nötige Klarheit.


Dave

25 | 06 | 2021

Super Beitrag, sehr Hilfreich auch für freiangler.


Brügger Anita

07 | 09 | 2023

Ich habe eine Frage:
Ich fange einen Fisch, betäube ihn mittels Kopfschlag, darf dann ein anderer Fischer den Kiemenschnitt machen ?

Réponses à: Brügger Anita

Andi

08 | 09 | 2023

Ja, wer den Kiemenschnitt macht, spielt keine Rolle. Wichtig ist lediglich, dass der Fisch korrekt getötet wird.


Revaz

14 | 03 | 2024

J'aimerai savoir se aller à peche sans hameçon se on na besoin de un permis seulement svec une plume


Theodor

26 | 05 | 2024

Kann man angezeigt werden, wenn der Fisch während der Betäubung (Kopfschlag) aus der Hand rutscht und wegschwimmt (am Ufer wo man den Fisch ohne Feumer am Kiemen packen kann)?

Réponses à: Theodor

Nils

10 | 06 | 2024

Wenn man keinen Feumer dabei hat, könnte dieses Missgeschick tatsächlich als fahrlässig eingestuft werden.


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