Poissons | écrevisses
Informations complémentaires sur le thème «poissons | écrevisses».
Biologie & mode de vie
Biodiversité
- Etat des lieux des poissons suisses
- Magazine «l'environnement» 1/2019 - Un réseau de vie pour la Suisse – OFEV
- La biodiversité des poissons suisses
- Mort annoncée sous la surface de l’eau – WWF
- Conservation des espèces – OFEV
Les moules d’eau douce
Les anodontes ou grandes moules
Les anodontes ou grandes moules font partie des mollusques. Cinq des six espèces d’anodontes indigènes font partie de la liste rouge des espèces menacées en Suisse. Les nombreuses corrections et canalisations de cours d’eau, la pollution des eaux mais aussi l’eutrophisation (apport excessif de nutriments, par ex. par le purin) ont causé de grandes pertes aux populations d’anodontes.
On les différencie en deux sous-groupes selon leurs habitats:
- Les moules de rivière: moule des peintres, moules bombées de rivière et de ruisseau
- Les moules d’étang: moule commune d’étang (anodonte des cygnes) et moule plate d’étang (anodonte des canards).
Les petites moules
En plus des anodontes ou grandes moules, il existe un grand nombre de petites moules (par ex. le bivalve sphérique, le corbicule asiatique) qui servent de nourriture à de nombreuses espèces de poissons. Leur taille se situe entre 5 et 15 mm. De manière surprenante on les trouve autant dans les profondeurs des grands lacs comme le lac de Constance ou le lac Léman que dans les lacs de montagne jusqu’à 2800 m d’altitude.
Issue d’une introduction, la moule zébrée (aussi appelée Dreissena) se rencontre en grandes quantités dans tous les grands plans d’eau du Plateau et du Tessin. Dans certaines eaux, elle s’est tellement développée qu’elle est devenue un véritable fléau. Les moules zébrées se fixent souvent sur des grandes moules, entravant ainsi leur respiration et leur alimentation. En cas de trop forte infestation, la grande moule en meurt.
Mode de vie et reproduction
Les grandes moules vivent sur le fond des lacs et des cours d’eau jusqu’à une profondeur de 10 mètres. Elles sont enfouies aux deux tiers dans le sol et seule la partie qui dépasse est colonisée par les algues et les concrétions calcaires. La moule peut se déplacer au ralenti au moyen d’un pied unique en forme de langue. Les moules peuvent vivre jusqu’à plus de 100 ans.
Les grandes moules se nourrissent de matières en décomposition comme les feuilles et de plancton. Ces aliments sont filtrés comme l’est aussi l’indispensable oxygène dissout dans l’eau. Une moule d’étang est par exemple capable de filtrer plus de 100 litres d’eau par jour. Ce faisant, elle ingère aussi des matières non comestibles qu’elle recrache sous forme de petits grumeaux. Par leur capacité de filtration, les moules contribuent de manière significative à la purification des eaux.
Vers la fin de l’hiver, afin de se reproduire, la moule femelle commence à transporter sur ses branchies en forme de feuille les ovocytes issus de ses ovaires. La moule mâle, qui vit à proximité, relâche simplement ses spermatozoïdes dans l’eau, qui sont récupérés par la moule femelle dans l’eau qu’elle aspire, fécondant ainsi les ovocytes. En l’espace de quelques jours dans les branchies, l’œuf se transforme en larve. La moule relâche les larves et ces dernières se déposent sur le fond environnant. Les larves attendent ensuite qu’un poisson à la recherche de nourriture passe à leur portée. Par un déplacement très rapide, certaines larves parviennent à s’accrocher au corps ou aux branchies des poissons où elles passent les premiers mois de leur vie en sécurité. Durant cette période la larve se développe en une minuscule moule puis se laisse tomber. C’est ainsi que les poissons participent à la colonisation.
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